Il était temps que je retrouve mon blog après plusieurs semaines passées à le délaisser. Non pas que mon amour du street-art se soit brusquement éteint.
Un nouveau boulot et la mort d’un disque dur rempli de photos prises durant des mois ont eu raison de mon assiduité.

Mais pas pour longtemps ! Après une brève balade du côté de Jaurès et Stalingrad, j’avais envie de dévoiler certaines des fresques qu’il m’a été donné d’admirer ces derniers jours, au fil de mes déambulations dans mon cher 20e, son voisin le 11e ou dans le Marais.

Du côté de Belleville, la petite mais pas moins réjouissante rue Sainte-Marthe, à la limite du 10e et du 11e arrondissements, abrite toujours son lot de surprises. Je l’ai déjà évoquée dans mon premier article sur les fresques du 10e. Un récent portrait signé Manyoly y attend les amateurs de street art.
Parallèle à la rue Sainte-Marthe, la rue Jean et Marie Moinon est elle aussi investie de collages et de graffs.
Les artistes Marengo et Thymmart ont réalisé une oeuvre à quatre mains tout en couleurs tandis qu’un autre visage de Manyoly nous fixe de son intense regard.
L’ambiance change dans le Marais, mais au milieu des touristes et riverains profitant des derniers jours de soldes, de belles surprises m’attendaient. Parmi elles, l’un des personnages futuristes, ainsi qu’il les décrit lui-même, de l’artiste américain Eddie Colla.
Sur le même mur, un « urban tiger », collage posé par l’artiste Henry Blache, semble veiller sur cette jeune femme semblant tout droit sortie d’une guerilla, urbaine justement…
Un peu plus loin, rue des Quatre-Fils, c’est un singe ébloui par le soleil d’un très beau dimanche qui me salue.
A deux rues de lui, une jeune femme, collage de l’artiste Ender (dont j’ai pu admirer certaines oeuvres dans le 20e), tient sa tête fragile entre ses deux mains. De quoi cette tête est-elle remplie ?
Rue Saint-Merri, donnant sur le parvis du Centre Pompidou, Inlove a une fois encore semé ses jolis coeurs.
Dans ce même quartier, du côté des Halles, de l’Eglise Sainte Eustache et du jardin Neslon Mandela, j’ai enfin découvert le nouveau playground coloré par l’artiste Romain Froquet.
Entre abstrait et figuratif, le style de Romain Froquet est aisément reconnaissable. Ses arbres aux couleurs éclatantes peuvent réveiller le plus triste des quartiers.
La mairie du 1e arrondissement a inauguré le terrain multi-sports imaginé par le street artist en décembre dernier. Ce sont les enfants du quartier qui l’ont sélectionné parmi une liste de plusieurs artistes. Ils ont également choisi les principales couleurs. Et le résultat est tout simplement magnifique.
A quelques mètres du playground, Mattia Ceriani, H ou H_ou, à choisir selon ses humeurs, a une nouvelle fois fait des siennes sur les portes des garages.
L’artiste italien continue de développer son univers, de travailler sur ses couleurs et ses personnages.
Retour dans le 11e, à la frontière du 20e. Hobz et Retro ont récidivé Boulevard de Ménilmontant !
Les deux acolytes ont de nouveau investi l’un de leurs murs favoris, couvrant leurs anciennes fresques de nouveaux coups de bombes.
La rue Saint-Maur a elle aussi récemment reçue la visite de l’un de ses habitués : Hazul Luzah. Cette fois, le graffeur parisien n’y a pas posé un collage. L’oeuvre est peinte et devrait donc résister un peu plus longtemps aux affres du temps !
Toujours dans le 11e, du haut de la rue de la Roquette, aux portes du Père-Lachaise, Wékup a tout récemment lancé une… roquette. L’artiste se plaît à réveiller les Parisiens avec ses horloges toujours différentes et toujours réjouissantes.